Projets Réalisés

Construction d'un moulin à grains

L’opération a été rondement menée.
Grâce aux 6720 € rapportés par la course de nos Marathoniens dans le désert au mois d’avril 2017, la construction de la maison du moulin a débuté au mois de juin, le matériel a été acheté en août et depuis le mois d’octobre le moulin est en activité. C’est Dieudonné, ancien filleul, qui après une formation s’occupe de moudre.
Le moulin est ouvert de 7 h du matin à 18 h. Les céréales, maïs, riz ou autre doivent d’abord être décortiquées et ensuite transformées en farine.
Pour l’instant comme nous dit Djara, ça marche «un peu un peu», quand le moulin sera connu le chiffre d’affaire connaîtra une augmentation sensible. Ils sont patients et il y a d’autres moulins à Fada.
La recette journalière est d’environ 3 000 CFA, soit 4,50 €.
Les femmes qui viennent au moulin sont satisfaites, elles y gagnent en temps et surtout en fatigue, c’était le but, alléger leurs souffrances liées au pilage, gagner du temps, générer des bénéfices pour Teebo et améliorer les conditions de vie de la population.

Cliquez sur la photo pour l’agrandir.

Construction d’un atelier coopératif de couture

Les jeunes filleuls en fin de formation professionnelle peinent à trouver un emploi rémunéré à Fada correspondant au métier qu’ils ont appris. C’est notamment le cas pour les métiers artisanaux : menuiserie, soudure, couture, coiffure, etc. En effet, pour être exercés dans de bonnes conditions ces métiers nécessitent à la fois un local pouvant accueillir l’artisan et un outillage souvent onéreux. Toute chose difficile, voire impossible, à acquérir pour nos jeunes filleuls. Même avec l’aide de leur parrain, le compte n’y est pas.

C’est pourquoi Teebo-Espoir et Tama-Yé ont décidé d’unir leurs efforts pour proposer à quelques jeunes ayant achevé ou quasiment achevé leur formation de monter un atelier coopératif artisanal. En 2014, quatre jeunes femmes ayant appris la couture en apprentissage ont accepté de relever le défi. Charlotte, Christine, Rakieta et Fati se lancent dans l’aventure. Tama-Yé assure le financement du projet sur un budget dédié (hors cotisation des parrains) et Teebo-Espoir en assure le pilotage sur place.

La conception du bâtiment et le suivi des travaux est assuré par Joseph Belemnaba, architecte maintenant bien connu de nos associations et déjà auteur des différents bâtiments construits sur le site depuis 2009. En outre, deux jeunes filleuls, maçons de formation, John et Mickael, participent à la construction du bâtiment qui sert donc de chantier-école.

Après de longues discussions pour mettre au point le projet, passage obligé au Burkina, le chantier démarre en février 2015.

Construction de la maison des enfants

Les conditions de vie des enfants orphelins défavorisés de Fada N’Gourma sont particulièrement difficiles. Rares sont ceux qui disposent d’un peu d’électricité dans leur case ou dans leur cour. Les cases sont généralement dépourvues de tout mobilier. La nuit tombant très tôt (18h30), les devoirs scolaires se font à la lumière d’une bougie ou d’une lampe à pétrole, assis sur une paillasse à même le sol.

C’est pour remédier à cette situation très pénalisante pour le bon déroulement de la scolarité des enfants parrainés que nous avons souhaité construire, sur le terrain mis à disposition par la ville de Fada, un bâtiment constitué :

  • d’une grande salle polyvalente pouvant accueillir une centaine de personnes;
  • d’une bibliothèque;
  • d’une salle informatique abritant quelques ordinateurs en libre service.

Un petit bloc sanitaire constitué de deux douches et deux toilettes vient compléter le projet.

Le projet a été conçu sur place par un architecte local en étroite concertation avec l’association Teebo-Espoir, Tama-Yé assurant l’intégralité du financement et apportant son savoir-faire en matière de pilotage de projets.

Forage d’un puits, pompe et château d’eau

Ce projet qui avait trouvé un financement grâce au comité de Meaux (77) du Secours Populaire français est entièrement réalisé.

En novembre 2006, lors d’un voyage à Fada, nous avions pu négocier le contrat de forage d’un puits sur le terrain de Teëbo-Espoir. Après avoir consulté deux entreprises locales spécialisées, l’offre de l’OCADES s’était montrée la plus avantageuse.

Les travaux comprenaient deux phases :

La première phase consistait à creuser un puits tubé et à l’équiper d’une pompe. Nous avions finalement opté pour une pompe hors sol de type Volonta en raison de sa robustesse et de sa facilité d’entretien. Ce type de pompe n’offre pas un débit très important mais est compatible avec les débits généralement obtenus par les puits du secteur. La pompe est actionnée par un moteur électrique alimenté par le réseau public.

La seconde phase, intervenue en 2007, a consisté à installer un château d’eau en acier de 6 m³ raccordé à la pompe. Ce château d’eau permet d’alimenter l’ensemble du site en eau claire et buvable.