Parrainer, c’est Donner… et Recevoir

Le parrainage, c’est un geste d’humanité riche pour les deux personnes qui nouent ce lien. C’est un soutien précieux, presque magique pour ces enfants dont le dénuement est indescriptible, mais qui restent des enfants : espiègles, joueurs, souriants.

Le parrainage, c’est un geste d’humanité riche pour les deux personnes qui nouent ce lien. C’est un soutien précieux, presque magique pour ces enfants dont le dénuement est indescriptible, mais qui restent des enfants : espiègles, joueurs, souriants.

Le parrainage, c’est un geste d’humanité riche pour les deux personnes qui nouent ce lien. C’est un soutien précieux, presque magique pour ces enfants dont le dénuement est indescriptible, mais qui restent des enfants : espiègles, joueurs, souriants.

Vue de France, notre action peut parfois paraître dérisoire, comme une goutte d’eau (si rare dans cette Afrique subsaharienne !) dans un océan de mille besoins inassouvis. Vue de Fada N’Gourma, notre association partenaire TEEBO-ESPOIR est un interlocuteur écouté, connu et reconnu au milieu des autres associations qui agissent dans cette ville.

Parrainer, c’est accepter d’accompagner vers demain un enfant qui, sans cela, resterait sans avenir. C’est l’aider à se construire, lui donner les moyens de s’instruire et se cultiver pour être un homme debout.

Le parrainage, c’est un geste de solidarité responsable, un pari sur l’homme et sur un avenir possible pour ce continent ravagé par la misère.

Les parrains qui ont eu la chance d’aller voir les filleuls sur place sont revenus transformés, témoins de ce qu’il est possible de faire tout en restant une association à taille humaine, sans coûts de structure, avec un lien direct entre les parrains et leur filleul.

Parrainer, c’est aussi participer à créer les conditions du développement futur du Burkina Faso. Les orphelins instruits, éduqués, constitueront, avec tous les enfants scolarisés, les futurs responsables formés dont ce pays a besoin. Parrainer, c’est enfin donner… un peu… pour recevoir… tellement !

Maryse GERMAIN—Laurent BAUDET


Pourquoi parrainer un enfant ?

Pour les scolariser avant tout

L’éducation est un facteur de développement tant individuel que collectif. Leur permettre d’apprendre le français (seule langue officielle commune à tout le pays et partagée par les pays voisins), la lecture, l’écriture et le calcul leur donnent l’espoir de s’élever dans l’échelle sociale et de ne plus dépendre seulement du travail de la terre qui n’assure la subsistance que de manière partielle et très aléatoire. En outre, leur promotion bénéficie à toute la famille. L’obtention d’un diplôme (Certificat d’Etudes, BEPC, voire plus) reste évidemment un objectif primordial.

Dans un pays où le taux de scolarisation en primaire est de 36 %, et où la scolarité est payante (droits réduits mais que la plupart ne peut assumer), donner la possibilité de s’en sortir à des enfants que tout condamne à rester miséreux est une mission enthousiasmante.

L’école n’apporte pas seulement l’instruction mais aussi l’éducation au sens large et en particulier l’éducation à la santé.

Scolariser nos filleuls leur assure un statut plus enviable au sein de leur famille d’adoption, elle-même en grande difficulté, et qui n’a pas toujours le désir d’accepter l’orphelin avec la même bienveillance que pour les autres enfants de la famille. Ils sont souvent utilisés aux tâches les plus dures (travaux des champs, tâches ménagères etc.) sans recevoir toujours les soins et la nourriture attendus.

Quant aux jeunes filles, la scolarité les préserve d’un mariage trop précoce.

Pour améliorer leurs conditions de vie

Le soir, nos protégés doivent faire leurs devoirs à la lueur d’une lampe à pétrole, car la nuit tombe assez tôt (d’où l’urgence de bâtir un local au centre pour qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions).

Pour leur permettre l’accès aux soins médicaux

Les médicaments sont chers et l’éducation à la santé quasi inexistante. Les frais de parrainage permettent d’assurer les soins de nos filleuls. Notre responsable sur place est chargé de veiller à ce qu’aucun ne soit privé des soins médicaux élémentaires.

Les conditions de vie précaires rendent leur santé très vulnérable et les pathologies sont celles rencontrées en Afrique :

  • maladies pulmonaires, dues en partie aux poussières de l’harmattan.
  • cécités acquises, très répandues à partir d’un certain âge (causes multiples : malnutrition et alimentation carentielle, lectures en éclairage très insuffisant : lampes à pétrole).
  • paludisme, aucun ne dispose de moustiquaire, et la plupart n’ont pas les moyens de soigner la maladie quand elle se déclare.
  • Sida, présent à Fada comme dans toute l’Afrique noire.